lundi 15 décembre 2008

Septembre 2008 ou 2009?

Ne vous inquiétez pas, l’Italiâneries va bien...même très bien. Et je vous rassure: le rendez-vous était bien pour septembre 2008, pas 2009. Sauf que je me suis retrouvé comme par enchantement dans comment dirais-je...un espèce de vortex spatio-temporel, du coup je suis encore en août 2008...croyez le ou non, mais je vous jure sur la tète de l’Equus asinus de mon oncle que je ne raconte que la vérité, toute la vérité, rien que la vérité…
L’Italiânerie est heureux.
On garde le contact…

dimanche 6 juillet 2008

Quand on aime, on est schizophrène...

J’ai fait un pacte avec l’Italie.
Je lui ai dit : « Ecoute ma belle, je rentre un petit moment au Maroc et, pendant ce temps là, j’arrête de te critiquer». Elle leva ses yeux vers moi, me regarda, droit dans les miens, et me dit qu’après tout, elle était sûre et certaine qu’elle me manquera.
Foutaises ! Comment pourrait-elle me manquer alors que je ne fais que me plaindre des italiens, de sa bureaucratie, de ses lois, de ses medias, de ses intellectuels, de sa pluie et de son beau temps, et qu’à chaque fois que la squadra azzurra joue je suis le premier dans le rang des «mo9awessene » ? Ce pays qui veut « ficher » les enfants des rom juste parce qu’ils sont, justement, rom. Et pourquoi ne pas leur mettre une étoile jaune sur les vêtements en passant ? Ou plutôt rouge, puisque le jaune a déjà été utilisé, on pourrait l’appeler « L’étoile de Transylvanie »…
« Je te manquerais » me fit-elle encore une fois. Et tout compte fait, je crois qu’elle aura raison, et que ca prouvera qu’à la fin, j’aime bien ce pays. Mais pour l’instant, je passe en mode «Maroc», et je vous donne rendez-vous en septembre pour tirer les sommes…

samedi 14 juin 2008

Un panino, dei panini.

Mettons les points sur les i, ou plutôt les « o » à la place de ces mêmes « i » : Panini est un mot pluriel, son singulier étant Panino, et je dois me battre à chaque fois que je suis au Maroc et que j’ai un petit creux : un panino, et non pas un panini s’il vous plait…La prochaine fois que vous irez à « la brioche dorée », demandez un panino, on vous dira qu’on ne vend que du panini ici, répondez alors que vous ne cherchez pas des vignettes de joueurs de foot et, sauf si vous êtes papyrophage, plutôt quelque chose à se mettre sous la dent en un seul exemplaire. Quart d’heure d’incompréhension assuré avec la vendeuse.
Comment penser l’Italie sans penser à la bouffe ? À sa bouffe. Les stéréotypes commencent alors à pleuvoir : spaghetti et pizza.
Les spaghetti (ca s’accorde ou pas ?) sont cet espèce de pate longiforme qui se mange plus spécialement «alla carbonara » ou « alle vongole » (palourdes). Mais attention, ne sont pas spaghetti toutes les pates longiformes, il existe plusieurs types et plusieurs dénominations, et je m’arrête là.
Quant à la pizza, c’est, selon la définition du dictionnaire, une espèce de…focaccia. Je passe outre la définition de cette dernière, « google est ton ami », mais je veux préciser quand même un point : Ne mettez jamais de l’emmental sur une pizza, ceci relève de l’hérésie culinaire franchouillarde. Sur une pizza, il y a toujours de la mozzarella, toujours. Porca miseria…
Les italiens sont très « imaginatifs », surtout quand ca touche à la bouffe, et beaucoup d’expressions ont été crée avec un « coté gastronomique ». « Sei bello come il pane » (Tu es beau comme le pain) était une expression très connue avant la deuxième guerre mondiale, et je ne ferais pas de commentaire sociologique à propos de cette phrase, ou encore « Che pizza ! » pour dire qu’on s’ennui. Mais les plus belles sont celles qui touche aux…heu…organes genitaux : « la figa » (figue) peut designer une belle fille ou un organe génital féminin (on peut aussi dire « figo !» ou « figa ! », interjections pour exprimer la beauté ou l’étonnement devant quelque chose, et en ajoutant un « s » devant « figa » ceci donne « sfiga », qui exprime la malchance), on peut aussi dire « patatina », toujours pour raisons « anatomiques », « mele » ou « pere » (pommes, poires) pour « glandes mammaires » et j’en passe, la langue italienne est très prolifique dans ce sens, associer le culinaire au cul…je commence à avoir de serieux doutes maintenant quant à l’origine des préservatifs aromatisés…maaaah…non lo so…

lundi 2 juin 2008

L'Italie à Droite...


Les effets de la droite au pouvoir en Italie commencent à se faire sentir...
La loi viens d’être changée et l’article « «greffé » sur le code pénal : En Italie, la clandestinité est devenue un délit passible de 6 mois à 4 ans de prison.
Késako ?
Ca veut dire que si tu as eu la mauvaise idée de « brûler » parce que ton rêve ultime était de devenir pizzaiolo, que tu y es arrivé, que maintenant tu bosses tranquillement, certes au noir, sans papiers, mais sans casser les coucounettes ou les glandes ovariennes à personne, et qu’entre temps tu n’as pas pu « régulariser » ta situation, eh bien mon grand on peut te foutre au cachot !
Criminel de toute façon et tant qu’à faire, je ne vois pas pourquoi les clandestins se casseraient l’anus à bosser dans une pizzeria à coter du four ou dans les champs alors que vendre de la drogue serait plus rentable, et la peine en cas d’arrestation quasi la même…
Ma vaff…

mardi 20 mai 2008

Confiance?

Appelons la G.
Je l’avais connu à une rencontre d’anciens amis où amis des amis étaient présents aussi.
C’était l’amie d’un ami.
On vivait le printemps. Le temps des sorties, des pique-nique, et des papillons peuplant les parcs et les après-midi de nos rendez-vous. Il faisait beau et nous étions insouciants.
Vous avez compris que trop d’amitié, même sous forme écrite, tue l’amitié, et c’est ainsi qu’on passa de cette phase à celle d’amants en un battement d’aile de papillon, ceux du Parco Sempione, du Trocadéro et du Parc des Buttes-Chaumont.
Je m’étais promis depuis F de ne me plus m’attacher aux personnes. J’avais donc commencé à sortir avec tout le monde et n’importe qui juste pour me prouver que je pouvais le faire et qu’avec le temps mon myocarde deviendrait aussi résistant aux sentiments qu’un biceps de Schwarzy à un coup de couteau.
Je me trompais sur toute la ligne.
Avec G, j’arrivais à confondre la basilique Saint-Pierre et la mosquée Hassan II. « N’importe quoi » vous allez me dire, la première est un temple bouddhiste tandis que l’autre est…heu…G me fait-elle encore de l’effet ?
Mais le plus important après F fut le fait de pouvoir refaire confiance à quelqu’un car tout le monde le sait : La confiance se gagne en grammes et se perd en kilo. Et je faisais confiance à G.
Un jour, elle me regarda droit dans les yeux et me dit : « je resterais à tes cotés quoi qu’il arrive, quoi qu’il se passe parce que je t’aime. »
Quinze jours plus tard, en me levant un « beau » matin, G était partie. C’était déjà l’été. L’automne de mon cœur et l’hiver dans mes pensées.
La confiance se gagne en grammes et se perd en kilo. Quelle confiance déjà ?
Le mois dernier, j’ai appelé l’académie française et demandé à ce que ce terme soit rayé de la langue de Molière, son pied l’ayant déjà écrasé.
Ce mot n’existe plus.

lundi 12 mai 2008

Petits moments de détresse...

L’amour est une chose merveilleuse. L’amour est incroyable. Il réussi à te faire tourner la tête, à te faire voler sans ailes…Quand tu es amoureux, tu es tout le temps heureux, le sourire aux lèvres, le regard hagard, les pensées lointaines…L’amour est comme la coc….la seule différence, c’est qu’il coute plus cher…

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Je renifle tes cheveux
Et je sens l’odeur des champs de blé…
J’effleure tes lèvres
Et je sens le gout d’une plage dorée…
Je souffle sur ta peau
Et je soulève le parfum des forêts…
Dis moi, depuis quand tu ne t’es pas douchée?

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Pour toi je soulèverais des montagnes et détruirais des collines sur mon chemin
Pour toi je ravirais des étoiles et te les porterais jusque dans ta main…
Pour toi, j’alignerais les planètes et je t’en ferais un collier, quel dessein !
Bon, on couche ensemble ou dois-je d’abord détruire tout l’univers ?

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On est seuls sur cette plage déserte…
Loin des gens,
Loin de la civilisation,
Loin du monde…
Ils arrivent ces secours oui ou non ??!!

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Je sais que tu ne te sens pas bien, t’es abattu, t’as un nœud à l’estomac, et tout ce qui s’est passé te fait chier, grandement chier…mais faut vraiment être taré pour descendre une corbeille de hendiya comme tu l’as fait !

mardi 6 mai 2008

Douaniâneries...

Chose promise chose...due, je vais raconter une anecdote que j’ai vécu avec la douane, celle de l’aéroport Mohammed V de Casablanca...
En l’an de grâce 2007, le chevalier de la ma’ida al moustadira Italiâneries rentrais au Royaume après une croisade…heu…une lunâde d’un an et demi dans les pays de l’infidèle et de l’hérétique…
Bon, retour « de style » vers le futur…
J’arrive donc à Casa, déjà que je ramène 40 kilos (et Dieu sait combien je hais renter au bled avec tlata dial chwara dial l7wayej, chui bien Italiâneries, mais faut pas abuser…) et étant sur et certain que mes potes les douaniers me demanderont d’ouvrir mes sacs de bonbons et chocolats, j’élabore un stratagème…
J’arrive à Casa, landing approximatif habituel, applaudissements de passagers habituels (ca n’existe que chez les marocains et les…italiens), effet séchoir à la sortie de l’avion habituel, bordel habituel, bref, rien n’a changé, ou si, inflation de malade, mais ca aussi je crois que c’est devenu habituel…
Dans la queue pour tamponner les passeports, wa7ed l7aja derrière moi avance de 5 cm chaque minute pour me dépasser, comme si ca allait changer quelque chose, je fais «l’œil de plastique » et je laisse shumi me dépasser…
Après tamponnage régulier, faut aller chercher ses bagages éparpillés par terre comme d’hab, je les trouve en esquivant 3 porteurs de bagages (j’ai 28 ans, jeune, sportif, charmant, élégant, bref je peux m’en sortir tout seul…) et je me dirige vers la sortie quand soudain, un douanier planqué derrière la porte me hèle :
-Hé !! L’ami ! Toi, oui toi viens ici !
-Moi ? Ok j’arrive…
-Voyons voyons tes papiers, humm…oui, en règle...Qu’est ce que tu viens faire ?
-Heu…vacances ? Vous savez, le soleil, les étoiles et ta m…heu non, enfin, bref, je viens passer mes vacances ici et accessoirement voir où en est arrivé mon histoire d’amour…
-Qu’est ce que tu ramènes avec toi, ouvres moi cette valise !
-Voilà, Monsieur, mes chemises, mes sous vêtements…
-Hep, stop ! Qu’est ce qu’il y a dans cette boite ?
-Des bonbons.
-Je peux en prendre ?
J’eu l’envie de lui dire « non » juste comme ca, mais bon je ne pouvais quand même pas me mettre en mauvaise posture avec mon nouveau pote…
-Voila ! Servez vous !
-Merci ! (au moins ca…), je vais prendre ca aussi…Tiens ouvres moi cet autre sac…
A ce moment, je commence un peu à m’énerver, je sais ce qu’il cherche, je me rapproche bien de lui et je lui dis :
-Bghiti 9hawtek ?
Sans sourciller, il me répond :
-Iyeh a chef !
-Ok.
Je ferme ma valise, et je commence à appliquer le plan: je prends un autre sac, j’en sors un sachet de nescafé tout en bien le cachant dans ma main, et je le lui glisse dans la sienne…
-Voilà ! Il ne vous manque plus que de l’eau bouillante maintenant !
Surpris, Il me regarde d’un air dégouté et me laisse passer sans claquement de mâchoire…

Pour la petite histoire, les vacances se sont mal passées…

Contente la Sarah ? :)